mercredi 27 janvier 2010

Le Trail des 2 baies.

Le Trail des 2 baies.

Les semaines de préparation se sont déroulées sans anicroches.
J'arrive frais et en bonne forme pour ce trail.
Le départ se fait sur la plage du Touquet, c'est donc en groupe que nous nous nous rendons au lieu dit.
Quasiment 2 kilomètres pour rejoindre ce point.
Le départ est donné et comme d'accoutumance, cela part trés vite.
Je ne m'emballe pas et prend un rythme de croisiére.
Les trois premiers kilomètres se font en bord de mer, je cherche le sable dur afin de ne pas trop gaspiller d'énergie.
Puis nous bifurquons sur la gauche et c'est la que les choses sérieuse débutent.
Dix kilomètres de dunes nous attendent, une alternance de montées-descentes dans le sable.
Je réalise que les séances de côtes m'ont été trés profitables, je me suis amélioré dans les montées.
Là ou la majorité marchent, je trottines.
Je grappilles des places petit à petit, je vais doubler pas mal de personnes dans ce secteur.
Je prend garde à boire régulièrement même si je n'ai pas réellement soif.
Je me suis équipé de ma ceinture Salomon 2 bidons, qui s'avère suffisante pour ce type d'épreuve.
Le mélange eau et sachet de boisson endurance de chez Decathlon (arôme Citron) font l'affaire.
Du coté du ravitaillement solide, des pates de fruits et des gels.
Mais je ne mangerai rien, j'ai diné correctement la veille ( trop sans doute).
Les kilomètres défilent, je me délecte du paysage tout en conservant un bon rythme.
Nous sortons du parc de dunes pour traverser un véritable bourbier.
Moi qui avait fait attention de ne pas me mouiller les pieds, ce sera peine perdu.
J'ai de l'eau jusqu'au mollet, glacial et malodorante :-).
Enfin c'est aussi cela le trail.
Une petite portion de bitume et nous attaquons le point culminant, une dune trés trés haute.
Je vois en m'approchant la cohorte des coureurs qui la gravissent avec peine.
A mon tour j'escalade cette dune, les pieds s'enfoncent dans le sable.
Cela me rappelle le stepper, il faut pousser à fond sur les cuisses pour se hisser en haut de cette dune.
Néanmoins je ne me mets pas dans le rouge et gère cette ascension de quelques minutes.
Nous retournons sur la plage quelques kilomètres, là je réalise que j'ai progressé dans le trail mais régressé sur la route.
Quelques coureurs me dépassent mais je les reprendrai dans les parties techniques.
Un dernier passage dans les dunes, très courts et nous arrivons a Merlimont par la route.
Au bout d'une ligne droite, le ravitaillement pointe son nez.
Normalement nous sommes à mi course, mais après consultation de mon GPS, je n'ai que 14 kilomètres et des poussières.
Je ne m'arrête pas et attaque la seconde partie dans la foulée.
1H30 se sont déjà écoulé et j'ai toujours de bonnes sensations.
La seconde partie est plus monotone, beaucoup plus roulante.
Nous longeons la mer sur plusieurs kilomètres.
Quelques passages délicats néanmoins me raviront et me permettront de valider ma bonne forme.
Vers le 22eme Kilomètre, nous empruntons à nouveau une portion de dunes, très agréable encore.
Mais ce sera de courte durée et nous retrouvons la plage jusqu'au 25 éme.
Je doubles des concurrents étirant leurs muscles tétanisés par l'effort, je commence à avoir la foulée moins fluide.
Nous passons devant des Blockaus, vestiges d'une autre époque.
Là ou je cours beaucoup ont souffert pour la liberté, cette pensée m'effleure.
Au bout de la plage, nous tournons à droite et filons direction Berck et l'arrivée.
5 kilomètres d'enfer nous attendent.
Des chemins de pâtures tout d'abord, puis la traversée des marais.
Les organismes déjà bien éprouvés sont hautement sollicités dans cette partie finale.
Je m'enfonce dans l'eau jusqu'au genou, sensations de fraicheurs garanties.
Je cours toujours, les jambes sont toujours opérationnelles.
Le rythme est un peu moins soutenu mais il me permet de doubler encore des concurrents qui ont hâte d'en finir.
Puis la dernière ligne droite, je me permets d'accélérer pour franchir la ligne d'arrivée tout sourire.
Je passe la ligne, relâche la pression et profite de cet instant que tout coureur savoure.
La sensation du devoir accomplit, je suis allé au bout de ce trail sans souffrir et j'ai pris énormément de plaisir.
L'objectif que je m'étais fixé est rempli car je voulais figurer dans la première partie du classement.

3 commentaires:

Sylvie a dit…

Bravo pour ce trail humide ! Pas mon truc ça !!!
Bonne continuation !

le shung' a dit…

welcome chez les bloggers et bravo !!!

Mel a dit…

Bravo Jerome, et merci pour ce compte rendu qui donne envie de vivre le meme style de trail.

Mel