lundi 3 décembre 2007

La SaintéLyon 2007

La SaintéLyon Relais à 4


RELAIS 1 : StEtienne--->StChristo (16 km 400m D)


L'avant Course :

Départ en début d'après midi pour Lyon. Le trajet se passe bien, le temps est gris mais il ne pleut pas.


Nous arrivons à Lyon un peu avant 18h et prenons possession de nos chambres d'hôtel. Pas le temps de traîner, nous enchaînons sur Saint étienne pour la récupération des dossards et du bracelet électronique.
Arrivée vers 19h à Sainté, le hall est presque vide et parait gigantesque. Il y a les stands habituels des équipementiers trails ( Raidlight, Garmin, Petzl…).
Nous récupérons rapidement tout le barda, les fameuses chasubles phosphorescentes, le roadbook et un T shirt pas trop nul.

Après un petit tour des exposants, la faim se fait ressentir et là on se dit qu'on aurait du réserver. Les restaurateurs sont vraiment peu accueillants et nous renvoient à nos pénates : "C'est complet". Bref, après une petite marche nous trouvons enfin un petit restau moyennant une petite 1/2h d'attente. Je mangerais léger pour ma part, les autres relayeurs ne se priveront pas. Retour au hall vers 23h, la ça sent le départ, il est quasi plein et l'ambiance est montée d'un cran. Les individuels partent à minuit et les relayeurs 1h. Nous avons le temps de nous changer et de prendre un petit café bien fort pour ne pas sombrer dans les bras de morphée.


Mes amis relayeurs partent ensuite au point de relais pour placer le second relayeur, m'abandonnant à mon destin. Dix minutes avant le départ, je sors du hall et me rend sur l'aire de départ. L'ambiance est chaude, j'ai le trac, je ne sais pas comment je vais gérer cet effort de nuit. A 1h pétante le départ est donné, ça part tranquillement.



La course:

Je sais que jusqu'au km6 les pentes sont gérables et je décide de prendre de l'avance sur ses premiers kilos. Je suis donc à une allure de 12 km/h sur le plat, 13 dans les descentes et 10 dans les montées. Tout se passe bien, les 6 premiers kilos sont absorbés sereinement en un peu plus de 30 minutes. Puis vient le début d'une abominable montée de plus de 3 kilomètres. Nous allons passer de 500m à 750m d'altitude. Je gère mon effort, alternant marche et course quand la pente est trop rude. J'arrive à Sorbiers ( km 9), c'est la fin du bitume.

Le terrain est gras mais praticable, je pense que j'ai fait la plus grosse partie des montées mais que nenni. Cela ne va pas arrêter, je vois au loin ,la tout en haut, des frontales et je me dis qu'il va falloir encore gérer pour ne pas se griller.
Il y a des points de vue magnifique, la nuit est à nous et la ville au loin aussi. Je suis au 11 éme en un peu plus d'1h et il reste encore 5 bons kilomètres. Je marche toujours quand la pente est trop rude afin de reprendre mon souffle et je repars de plus belle. Je fais les descentes à fond en prenant soin de ne pas tomber, il y a pas mal de grosse pierres.

Arrivé au 14 éme je crois en avoir fini avec ces montagnes russes mais je m'aperçois que non, il me reste encore le Col de la Gachet et ça montre très fort, je ne sais pas le pourcentage mais je dirais bien 15% à certains endroits.
Après le col, ca descend et je vois la lumière de Saint Christo, la délivrance et la tristesse d'en avoir fini avec ce relais.
Je prends mon temps et profite au maximum des derniers hectomètres. J'arrive en un peu moins de 1h40, le second relayeur n'est pas encore là et nous allons perdre 10 minutes mais qu'importe nous sommes là pour découvrir.

L'après Course :

La nuit sera longue, après m'être changer dans la voiture, j'essaye de récupérer un peu. Je ferme les yeux mais ce n'est pas un vrai sommeil réparateur. Nous assurons les différents relais à Ste Catherine puis à Soucieu. Je serai même un peu malade, le chaud et froid, la voiture ainsi que la fatigue. Le jour se lève enfin vers 8 h, nous allons assister à l'arrivée de notre dernier relayeur. Il arrive comme nous tous, content d'en avoir terminé et heureux de l'avoir fait. Retour vers l'hôtel à 9h30, un petit déjeuner et une sieste de 3h pour repartir en début d'après midi. Le temps va changé tout au long du parcours et on passe d'un temps agréable à Lyon à une tempête en région parisienne.
Je rentre chez moi vers 20h, laminé mais heureux.


Vivement l'année prochaine.


Mes courbes :

Fréquence cardiaque



Vitesse



Dénivellé

3 commentaires:

Anonyme a dit…

En fait tu a eu quasi tout le D+ pour toi ! Gourmand va ;)

Unknown a dit…

C'est une gourmandise qui ne fait pas de mal ;-)

Sandyonara a dit…

Ca a l'air sympa, en individuel encore plus sans doute...
Belle course